Image
Service à l’église Bakke. Photo: Marcelo Schneider/COE

Service à l’église Bakke. Photo: Marcelo Schneider/COE

La réunion 2016 du comité central du COE a conclu sa troisième journée par un service de prière l’après-midi dans l’une des plus belles églises de Trondheim. Édifiée en 1715, l’église Bakke, avec son architecture et ses décorations remarquables, est l’un des bâtiments les plus anciens du quartier de Bakklandet, à Trondheim.

La veille du vendredi 24 juin, plus de 100 participants venant du monde entier se sont réunis pour prier à l’église Bakke de Trondheim, ville connue pour être le lieu d’un important pèlerinage chrétien.

Ce service à l’église Bakke, qui accueille à la fois les assemblées luthérienne et orthodoxe orientale, a été enrichi de diverses traditions ecclésiales  provenant de 50 pays différents, ce qui a accru l’engagement des Églises à renforcer leur soutien à l’unité, la justice et la paix.

Chants de louange et de reconnaissance ont résonné dans tout ce quartier paisible tandis que des voix venant de paysages divers, unies dans la conviction et l’espérance, proclamaient des messages d’unité, de justice et de paix.

Les fidèles se levaient pour prier, s’engageant à continuer à travailler ensemble et à se soutenir mutuellement au cours de ce pèlerinage de justice et de paix. Il s’agit d’une initiative des Églises membres du COE s’engageant à « œuvrer de concert pour une cause commune, renouvelant l’authentique vocation de l’Église en se mettant, ensemble, au service de ces questions extrêmement importantes que sont la justice et la paix, pour guérir un monde accablé par des conflits, des injustices et des souffrances ».

Pour de nombreux participants, ces prières ont constitué un moment véritablement historique où des membres d’Église représentant diverses cultures et différentes langues se sont réunis pour redonner vie à l’esprit d’unité et au pèlerinage de justice et de paix.

Le rabbin David Fox Sandmel, directeur des affaires interreligieuses à la Ligue anti-diffamation, qui participe aux réunions du comité central, a déclaré qu’il était « impressionnant d’entendre tant de gens prier ensemble dans tant de langues différentes ». Cette diversité culturelle dans une foi commune suscite un sentiment de beauté et d’émotion.

Selon Ingrid Mortenson Bjornstad, bénévole engagée dans Amnesty International, ce service représentait d’importantes valeurs « d’intégration et d’engagement ». Elle souligne que « des personnes différentes ont activement participé à ce service dans leur propre langue ». Avec une telle diversité dans l’unité, ce service représente en soi un moment important, lorsque des passerelles de compréhension sont lancées à travers doctrine et dialogue.

Pour d’autres, ce service a été un moment de réflexion. Le pasteur Odair Pedroso Mateus, professeur de théologie œcuménique à l’Institut œcuménique de Bossey, estime qu’il s’agit d’une expression de « l’Église universelle entonnant des chants de l’Égypte au Kenya avec des personnes de toutes les parties du monde ».

Pour plus d’information:

Réunion du Comité Central du COE

Spiritualité et culte